Emmanuel de Rohan Chabot - Loi sur les jeux d'argent
24/03/2011Compte-rendu de l’intervention d’Emmanuel de ROHAN CHABOT lors du colloque du 22 mars 2011 sur la loi sur la libéralisation des jeux en ligne
Emmanuel de ROHAN CHABOT, directeur de ZEturf, réclame des modifications de la loi sur la libéralisation des jeux en ligne.
Un colloque professionnel sur la loi sur les jeux d’argent en ligne avait lieu ce mardi 22 mars à la Maison de la Chimie à Paris. Présidé par Jean-François LAMOUR, député de Paris, et François TRUCY, sénateur du Var et président du Comité consultatif des Jeux, ce débat public avait pour thème : « Un an après son adoption, quelle mise en œuvre de la loi sur la libéralisation des jeux d’argent ? »
Le débat était orienté autour de quatre principaux sujets :
- “Une loi, des changements ?”
- “La clause de revoyure : quelles attentes ?”
- “La loi a-t-elle permis des avancées en terme de santé publique ?”
- “Regards européens sur la loi française”
Si beaucoup d’intervenants ont salué le travail accompli par le législateur français et l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL), plusieurs opérateurs présents ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de cette loi.
Emmanuel de ROHAN CHABOT, le directeur de ZEturf.fr, a notamment regretté le faible taux de retour aux joueurs qu’impose la fiscalité, trop élevée. Ce faible taux de retour fait fuir les joueurs vers des sites illégaux, défavorisant les opérateurs privés qui essayent de s’imposer face aux anciens monopoles (PMU et Française des Jeux).
« Si nous continuons sous le système actuel, la plupart des opérateurs privés vont disparaître et nous nous retrouverons dans une situation de monopole de fait. Ce qui se passera alors c’est que les joueurs iront à l’étranger ou sur des sites non-régulés où les cotes sont meilleures » s’est-il inquiété.
Il a en particulier réclamé que les opérateurs soient taxés sur le produit brut des jeux et non plus sur les mises. Il a également demandé que pour les paris hippiques, l’activité « en dur » (c’est-à-dire hors ligne) soit séparée de l’activité « en ligne », de manière à ce que le PMU ne soit plus favorisé par son monopole sur les paris hippiques « en dur ». Tout ceci afin de pouvoir améliorer le taux de retour aux joueurs, c’est-à-dire les gains des parieurs.
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