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Actualités hippiques

Geny Infos, filiale du PMU, va lancer un quotidien hippique

05/08/2011
image Geny Infos, filiale du PMU, va lancer un quotidien hippique

Geny Infos, filiale du PMU, va lancer un quotidien hippiqueLe Figaro a révélé en avant-première l'information selon laquelle Geny Infos, filiale du PMU, va lancer un nouveau quotidien hippique dont le nom de code est pour l'instant « Papyrus ». Cette information a depuis été confirmée à l'AFP par Sylvain Genevée directeur délégué de Geny Infos.

Geny Infos, éditeur du site d'informations Geny.com et de l'opérateur de paris hippiques GenyBet.fr, s'attaque donc au marché de la presse hippique papier qui est, à l'heure actuelle, détenue de manière quasi monopolistique par le Groupe Turf Editions qui édite les principaux quotidiens hippiques à savoir Paris-Turf (56 000 exemplaires vendus par jour), Paris Courses (28 600), Tiercé Magazine (20 100), Week End (18 600) et Bilto (12 100).

Le tarif de "Papyrus" sera attractif puisqu'il devrait être de 1 €, soit un prix très concurrentiel par rapport au leader du marché Paris-Turf dont le tarif est de 1,60 €. Le lancement est prévu pour le premier dimanche d'octobre lors de la réunion du Prix de l'Arc de Triomphe.

Le Groupe Turf Editions doit voir avec inquiétude l'arrivée de ce concurrent de poids sur ce marché juteux sur lequel il avait jusque-là la mainmise.

Avec cette nouvelle action d'envergure, le PMU va donc indirectement devenir un éditeur de presse bien que le service communication du PMU n'a pas souhaité s'exprimer sur ce lancement à l'AFP , estimant que "Geny est une filiale complètement autonome" et que "le PMU n'a aucun projet de quotidien hippique".

Rappelons que le PMU est un Groupement d'Intérêt Economique des sociétés de courses qui finance France Galop (organisateur des courses de galop) et le Cheval Français (organisateur des courses de trot) et qui est également un opérateur de télévision avec sa chaîne Equidia. Le PMU détient 100% de Geny Infos, depuis que Serendipity, un fonds d'investissement de Bouygues et Artemis (Pinault) lui a revendu les 50% qu'il détenait.