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Actualités hippiques

BOLD EAGLE aussi fort que Bellino II !

25/06/2018
image BOLD EAGLE aussi fort que Bellino II !

 BOLD EAGLE renoue enfin avec la victoire, sur la cendrée de Vincennes, après une année de disette. Le fils de Ready cash rentre encore plus dans l’histoire en remportant pour la troisième fois consécutive le prix René Ballière (Gr I).

 

           Les passionnés de trot se sont régalés dimanche à Vincennes avec quatre Groupes I, un Groupe II et deux Groupes III ! La première épreuve de la réunion, le prix Xavier de Saint-Palais (Gr II), nous réservait une surprise, la championne Draft Life connaissait sa première défaite au trot monté sur le parcours des 2175 m. Dans le prix Albert Viel (Gr I) le ''petit'' phénomène, et grand favori, Flocki d'Aurcy s’est montré indélicat, alors qu’il n’avait jamais été distancé depuis le début de sa carrière… Le prix du Président de la République (Gr I) permettait à Franck Nivard, en selle sur Elladora de Forgan, de remporter un nouveau succès dans cette belle épreuve où il compte désormais 6 victoires ! Dans le prix René Ballière (Gr I), la course que nous analyserons plus tard, BOLD EAGLE faisait honneur à son rang de favori. Fado du Chêne, lui aussi très plébiscité par les parieurs dans le prix d’Essai (Gr I), s’imposait en faisant un truc. Turfoo revient pour vous sur le prix René Ballière (Gr I).

 

BOLD EAGLE s’impose en patron ! 

Lauréat des deux dernières éditions du prix René Ballière (Gr I), BOLD EAGLE (609) tentait de surpasser les champions Jag de Bellouet et Général du Pommeau qui s’étaient imposés eux aussi deux fois dans ce Groupe I. Mal placé derrière les ailes de l’autostart, BOLD EAGLE (609) s’est bien élancé, mais un peu moins vite que UZA JOSSELYN (608) et UP AND QUICK (606). En plaine, BOLD EAGLE (609) venait prendre la tête à UZA JOSSELYN (608) qui n’a à aucun moment tenté de lui résister.

Une fois installé en pole position, Franck Nivard avait beau jeu de temporiser dans la montée. Dans le tournant final, BOLD EAGLE (609) ne forçait pas son talent pour contrer les ''attaques'' de ses compagnons d’entraînement CARAT WILLIAMS (605) et VALKO JENILAT (602). À 200 m du but, BOLD EAGLE (609) remettait un dernier coup de reins pour s’envoler vers un franc succès, une victoire permettant au champion de Sébastien Guarato d’égaler le crack Bellino II, lui aussi lauréat 3 fois de suite de ce prix René Ballière (Gr I). 

 

Les ''JOSSELYN'' à l’honneur 

Descendante d’une souche de l’écurie Yvan Bernard, comme BELINA JOSSELYN (603), UZA JOSSELYN (608) ne cesse de repousser ses limites. Nettement battue par BELINA JOSSELYN (603) et BOLD EAGLE (609) dans le prix de France (Gr I), elle vient de nous démontrer qu’elle pouvait désormais rivaliser avec eux en s’intercalant entre les deux. Remarquablement partie, UZA JOSSELYN (608) prenait rapidement le train à son compte, avant de laisser passer BOLD EAGLE (609), un sillage qu’elle ne quittait plus jusqu’à l’arrivée. 

BELINA JOSSELYN (603) avait dominé BOLD EAGLE (609) cet hiver, sur ce tracé, dans le prix de France (Gr I), elle avait donc le droit d’avoir des ambitions. Comme c’est une jument qui est bien meilleure lorsqu’elle peut bénéficier d’une course cachée, Jean-Michel Bazire a adopté cette tactique. Le parcours s’est déroulé sans anicroche pour BELINA JOSSELYN (603), qui n’a malheureusement pas trouvé l’ouverture au bon moment dans la ligne droite, dommage, car elle a remarquablement terminé lors qu'elle a eu son jour. 

 

Notre opinion sur les autres concurrents

BIRD PARKER (604) n’a pas bénéficié d’un parcours de rêve, malgré cela il s’est montré courageux pour conserver la quatrième place. TITTY JEPSON (610) est assurément la note de ce prix René Ballière (Gr I), finissant fort lorsqu’elle a enfin pu s’exprimer. Cette jument d’origine italienne semble en gros retard de gains. CARAT WILLIAMS (605) a eu le mérite de lancer la course dans le tournant final, avant de demander logiquement à souffler, sans pour autant démériter. VALKO JENILAT (602) s’est retrouvé en troisième épaisseur, nez au vent, dans le tournant final où il a été contré par son compagnon d’entraînement CARAT WILLIAMS (605) 

AKIM DU CAP VERT (601) a eu le mérite de mener la chasse derrière les trois fuyards, une débauche d’énergie payée logiquement pour finir. UP AND QUICK (606) a connu un parcours avantageux dans le sillage d’UZA JOSSELYN (608), mais a été incapable d’accélérer dans la ligne droite. Ce lauréat de prix d’Amérique ne retrouvera visiblement plus jamais son meilleur niveau. ROMANESQUE (607) a tenté de suivre dans sa progression BIRD PARKER (604), avant de plafonner. URSA CAF (611) n’a jamais eu l’ombre d’une chance, il faut dire qu’elle était surclassée.