Actualités hippiques
Nouvelle règlementation au trot
05/03/2009
Une nouvelle réglementation concernant le trot a été adoptée, elle concerne la ferrure des chevaux, la lutte anti-dopage et les faux départs.
La ferrure : les entraîneurs n'ont plus droit à l'erreur !
Après d'âpres discussions, le Comité du "Cheval Français" a tranché sur l'épineux dossier du déferrage des trotteurs. En effet, la SECF par l'intermédiaire de son comité a finalement décidé que les intentions de déferrer devraient être désormais scrupuleusement respectées par les entraîneurs.
A partir du 1er Mai, un cheval annoncé déferré à la déclaration des partants courra déferré ! A défaut, si les organisateurs constatent qu'un entraîneur fait courir un trotteur sans respecter sa déclaration au niveau de la ferrure, le cheval sera disqualifié et l'entraîneur se verra infligé une amende 500 euros.
Un trotteur est considéré ferré quand « la moitié au moins de son sabot est munie d’une protection rigide et visible qui assure cette fonction pendant tout le temps de la course ».
Ces dispositions concernent toutes les courses, PMU ou PMH, et quelque soit la surface de la piste (herbe, sable, cendrée). La seule exception est le cas de force majeure admis par les commissaires. Le cas échéant, cela concernerait l’ensemble des partants d’une réunion ou d’une course.
Autre cas, un trotteur courant déferré qui rentre les pieds en sang ou avec une blessure, sera exclu de la compétition durant deux mois et l'entraîneur devra payer une amende de 1000 euros.
En cas de récidive, le retrait de l'autorisation d'entraîner peut être demandé.
Ces dispositions vont dans le bon sens puisqu'elles préservent les intérêts des parieurs et l'intégrité physique des chevaux.
Reste cependant à mettre en application le choix des dirigeants du "Cheval Français". La partie n'est pas gagnée d'avance avec quelques 150 000 trotteurs à contrôler par an. On peut se demander s'il est vraiment possible de contrôler le respect des intentions de chaque entraîneur. dans une réunion sachant que certaines sociétés de courses ne possèdent pas le personnel suffisant.
Il faudra certainement plutôt compter sur l'honnêteté et la bonne foi des entraîneurs.
Le dopage : L'élite placée sous haute surveillance !
Les dirigeants veulent par ailleurs montrer l'extrême vigilance des autorités hippiques en matière de contrôle anti-dopage permettant d'assurer ainsi une régularité optimale des courses. Depuis le 1er janvier, le "Cheval Français" est passé à la vitesse supérieure dans la lutte contre le dopage en décidant de contrôler les cinquante plus riches trotteurs entraînés en France, et ce une fois par mois jusqu'à la fin de la saison. Coût de l'opération : 600 000 euros.
Faux départs
Trop de courses sont gâchées par de nombreux faux départs. Il a donc été décidé qu’un concurrent qui occasionnera deux faux départs sera déclaré non partant. Cette mesure a pour intérêt de favoriser la régularité des courses.
J'ai déjà un compte.