Indignation pour les chevaux de course réformés
26/02/2007Chaque année, 500 chevaux de course réformés sont envoyés à l'abattoir alors qu'ils sont encore en pleine santé, heureux de vivre, et toujours dévoués aux hommes. Vous trouvez cela normal ?
Une grave carence en moyens et structures d'accueil attire de plus en plus l'attention. La nécessité de mise en place urgente de solutions à ce problème doit devenir une priorité de terrain et moins de compréhension attristée pour les filières hippiques concernées.
Les chevaux de courses doivent être traités dignement et ne devraient pas finir pour certains, en carcasses d'équarissage ou sur l'étal d'un boucher. Ils n'ont pas été élevés pour cela et les hommes lui doivent le respect qui est dû à ceux qui ont permis le spectacle et nourri quelques acteurs qui n'étaient pas sur la piste.
Bien sûr, ce n'est pas le sort de tous et la plupart des juments sont réservées à la reproduction. Mais que deviennent les mâles et hongres de modeste qualité pour la plupart inclassables dans la filière hippique traditionnelle ? La responsabilité des propriétaires de chevaux de course est directement engagée. Celle des Sociétés de courses aussi, car ce sont elles qui délivrent le droit de courir, et non celle des professionnels qui travaillent autour des chevaux et sont malades de cette situation.
La moindre des choses serait de reconnaître officiellement cela, et par voie de conséquence naturelle, d'agir concrètement et rapidement pour aider à casser cette fatalité imbécile, inhumaine et indigne de ce que les hommes savent valoir, quand ils le veulent. Le philosophe Sénèque a dit il y a 2000 ans, "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons, mais parce que nous n'osons, qu'elles sont difficiles".