Le ZEshow, parce que terminer deuxième, c'est déjà une victoire
28/12/2015
ZEturf a lancé un nouveau pari, le ZEshow, il y a quelques semaines. J'ai pris le temps de le tester avant de vous prodiguer ici quelques conseils de bon aloi pour bien appréhender ce jeu, qui élargit la gamme et offre par conséquent de nouveaux horizons.Le principe du ZEshow est simple : vous pariez que le cheval que vous choisissez terminera deuxième. Si c'est le cas, vous empochez les gains, sinon rien. Nous sommes ainsi dans les mêmes cas que le jeu simple gagnant, ou encore du ZEcouillon (pari sur le quatrième), sauf que cette fois il s'agit du deuxième. Voilà pour la règle, elle est très simple... Mais, un peu comme pour les échecs, ce n'est parce qu'on connaît les règles que l'on sait véritablement jouer. Alors j'ai visité pour vous différentes manières d'utiliser ce pari.
Des rapports intéressants
D'abord, une observation sur les rapports du jeu. Ils ne correspondent que partiellement à ceux du jeu simple gagnant, dans le sens où ils sont en moyenne un peu plus élevés : autant il peut arriver qu'il y ait un cheval dont tout le monde se croit sûr de la victoire dans une course, autant c'est de fait beaucoup plus partagé pour la deuxième place : le grand favori va-t-il faillir ? Son dauphin authentifié tiendra-t-il son rang ? Un outsider va-t-il pouvoir se glisser plus facilement à une deuxième place qu'il n'aurait pu inquiéter le favori pour la victoire... ? Les parieurs se posent évidemment ces questions, d'où une répartition des enjeux qui donnent une cote plus élevée au "favori" du ZEshow. Ce qui n'empêche pas des délaissés, et donc de fortes cotes. En termes de qualité de rapports, le ZEshow se montre finalement relativement proche du ZEcouillon, avec son lot de surprises relativement régulier, au moins une grosse cote par réunion, et souvent davantage.A partir de cette observation, il existe différentes manières de jouer le ZEshow.
Tenter la spéculation par anticipation
Il s'agit d'un exercice difficile, car les cotes évoluent beaucoup au dernier moment. Il faut donc estimer par avance les chevaux qui devraient être très peu joués, les chevaux que personne ne voient arriver deuxième de leur course. En l'occurrence, vous cherchez la grosse cote, donc il vaut mieux ne pas trop miser en quantité sur un seul cheval (sinon vous contribuez à faire baisser sa cote, ce qui se remarque, et un effet de mimétisme qui existe chez beaucoup de parieurs rend votre calcul caduque). Et vous cherchez les chevaux qui n'ont a priori aucune chance d'arriver dans la bonne combinaison : ceux qui rentrent après une longue absence, ceux qui restent sur une série de mauvais résultats, etc. Ensuite, examinez les un à un. Ce cheval qui fait une rentrée, n'a-t-il pas déjà couru plaisamment, une année précédente, le jour de sa rentrée ? Cet autre qui reste sur une grosse série de contre-performances, n'a-t-il pas baissé significativement de valeur (dans le cas du galop) au fil du temps au point de devenir enfin compétitif ? Ou ne court-il pas, cette fois, dans une catégorie bien inférieure ? Pensez, par exemple, qu'un cheval d'obstacles peut être longtemps absent et bien courir d'emblée (cela se voit finalement souvent)... Bref, vous avez là de quoi spéculer !
Pas si sûr : choisir les "Poulidor" des pistes hippiques
La tentation du "coup sûr" sauce ZEshow serait d'aller chercher les concurrents qui sont spécialistes de cette fameuse deuxième place. Les "Poulidor" des pistes hippiques. On en connaît quelques-uns, notamment en plat où la victoire peut coûter cher, en définitive, en réévaluation de valeur, qui se spécialiseraient presque dans cette catégorie qui n'en est pas vraiment une. Ou alors, les dauphins désignés, toujours deuxièmes du même grand favori... Pour autant, comment dire... Cette fameuse deuxième place, hé bien elle est beaucoup moins acquise à ces "spécialistes" que la victoire aux grands champions. C'est d'ailleurs pour cela aussi que vous n'avez que très rarement des cotes inférieures à 2/1. Donc, le fait de choisir ce type de chevaux, cela reste tout de même, pensez-y, une forme de spéculation. ??a peut marcher, sans être pour autant ce fameux "coup sûr"...
Tenir compte des cotes
La "bonne affaire" dans un ZEshow vient en définitive plus souvent de sa cote que de la mise que l'on mettra dessus. Or, la meilleure façon de trouver les belles cotes reste le jeu en direct. Attendre qu'il reste moins de 10 minutes avant le début de la course (sans oublier de valider son pari à temps, en tenant compte de la valeur de vos connexions internet aussi...). A ce moment-là, dans les 10 ultimes minutes, on se rend compte non seulement des cotes hautes, mais aussi des baisses de cote. Car finalement, pour le deuxième comme pour les autres, le phénomène de baisse des cotes reste intéressant. Idéalement, vous devez avoir fait le papier de la course avant. Avoir classé les chevaux selon que vous les estimez probables dans la bonne combinaison, possible, ou n'ayant presque pas de chances d'y arriver. Et si, au dernier moment, vous voyez un "probable" avec une cote haute, n'hésitez pas, c'est peut-être lui la bonne affaire !
Comment intégrer son ZEshow dans une stratégie de jeux plus large
Jouer le ZEshow indépendamment des autres paris, ce n'est finalement pas logique. Connaissez-vous beaucoup de joueurs qui ne jouent que des simples, ou que des trios , etc. ? La meilleure chose à faire est donc d'intégrer votre ZEshow dans une stratégie globale que vous définissez pour la course.Prenons un exemple. Dans une course, vous "sentez bien" quatre chevaux. Avec le simple gagnant, le ZEshow pour le deuxième, et le ZEcouillon pour le quatrième, vous "couvrez" trois des quatre premières places, seule la troisième vous échappe. Ainsi, vous pourriez jouer un Ze234 (au cas où les quatre seraient là, ou les trois premiers, ou les deux premiers), et aussi les trois jeux simples donnés plus haut (simple gagnant, ZEshow, ZEcouillon), avec tout de même deux jeux couverture, en simple placé et en ZE2/4. Mettons que seuls deux des quatre chevaux arrivent, 2e et 4e : le ZE2/4 et le simple placé (pour la deuxième place) vous remboursent de vos mises, tandis que ce sont le ZEcouillon et le ZEshow qui vous permettent de faire réellement du bénéfice.Il ne s'agit là que d'un exemple, ensuite vous tenez le raisonnement qui sied le mieux à votre manière habituelle de jouer. Mais pensez-y : vous ne gagnerez pas automatiquement avec le ZEshow, mais quand il viendra, il vous fera réellement plaisir...En savoir plus : http://www.zeturf.fr/fr/aide/les-paris-zeturf?id=29 (explication de ZEturf sur son nouveau jeu, le ZEshow).Cet article vous a plu ? D'autres articles sont disponibles sur le blog www.zegagnant.com.