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Mon Tourbillon était un excellent trotteur, qui eut le malheur d'être confronté, au fil de sa carrière, à des chevaux de la trempe de Lurabo, Lutin d'Isigny et surtout Ourasi. C'est dans les parcours de vitesse qu'il réussit à se forger un palmarès solide, en particulier avec deux victoires dans le prix de France. Dans cette rubrique consacrée aux chevaux de légende, je vous parle bien sûr, en premier lieu, des plus grands champions. De ceux qui ont remporté le prix d'Amérique, qui ont écrit l'histoire en inscrivant leur nom au palmarès. Mais les meilleurs trotteurs n'auraient eu aucun mérite s'ils n'avaient eu à venir à bout d'une opposition solide. Mon Tourbillon, deux fois deuxième du prix d'Amérique derrière Lutin d'Isigny puis Ourasi, contribua grandement à la gloire de l'un et l'autre. D'autant qu'il n'a pas eu que des accessits... Mon Tourbillon est né en 1978. Il doit son patronyme à sa maman, Tornade IV, dont un des arrière-grands-pères n'est autre que Passeport, l'un des tout premiers héros du prix d'Amérique. En dehors de cette particularité lointaine, rien de bien notable dans la généalogie. Mon Tourbillon est un pur produit estampillé Viel : propriété d'Albert Viel, entraîné et drivé par Jean-Pierre Viel. Mon Tourbillon se révèle à l'âge de 4 ans. En 1982 donc, il prend la deuxième place du critérium des 4 ans, puis remporte le Critérium continental, montrant déjà des aptitudes particulières pour les parcours de vitesse. En 1983, il commence en fanfare. Il remporte ainsi dès février le prix de France, alors qu'il n'est âgé que de 5 ans ! Cette même année, il gagne également le prix de l'Atlantique à Enghien, et termine deuxième du Critérium des 5 ans. Entre-temps, il a réussi l'exploit de rendre 50 mètres dans le prix de Sélection pour le gagner également. En 1984, il commence par une méritoire 4e place dans le prix d'Amérique, remporté par Lurabo. Il sera également 3e du prix de France, 2e du prix de l'Atlantique, et 3e du grand Critérium de vitesse de la Côte-d'Azur à Cagnes-sur-Mer. Il en gagne tout de même une, à nouveau le prix de Sélection, à nouveau en rendant 50 mètres. Mon Tourbillon est l'un des rares trotteurs à avoir réussi le doublé dans le prix de Sélection, et le seul en rendant deux fois 50 mètres.
Mon Tourbillon trouva une juste compensation dans le prix de France
08/02/2013Mon Tourbillon était un excellent trotteur, qui eut le malheur d'être confronté, au fil de sa carrière, à des chevaux de la trempe de Lurabo, Lutin d'Isigny et surtout Ourasi. C'est dans les parcours de vitesse qu'il réussit à se forger un palmarès solide, en particulier avec deux victoires dans le prix de France. Dans cette rubrique consacrée aux chevaux de légende, je vous parle bien sûr, en premier lieu, des plus grands champions. De ceux qui ont remporté le prix d'Amérique, qui ont écrit l'histoire en inscrivant leur nom au palmarès. Mais les meilleurs trotteurs n'auraient eu aucun mérite s'ils n'avaient eu à venir à bout d'une opposition solide. Mon Tourbillon, deux fois deuxième du prix d'Amérique derrière Lutin d'Isigny puis Ourasi, contribua grandement à la gloire de l'un et l'autre. D'autant qu'il n'a pas eu que des accessits... Mon Tourbillon est né en 1978. Il doit son patronyme à sa maman, Tornade IV, dont un des arrière-grands-pères n'est autre que Passeport, l'un des tout premiers héros du prix d'Amérique. En dehors de cette particularité lointaine, rien de bien notable dans la généalogie. Mon Tourbillon est un pur produit estampillé Viel : propriété d'Albert Viel, entraîné et drivé par Jean-Pierre Viel. Mon Tourbillon se révèle à l'âge de 4 ans. En 1982 donc, il prend la deuxième place du critérium des 4 ans, puis remporte le Critérium continental, montrant déjà des aptitudes particulières pour les parcours de vitesse. En 1983, il commence en fanfare. Il remporte ainsi dès février le prix de France, alors qu'il n'est âgé que de 5 ans ! Cette même année, il gagne également le prix de l'Atlantique à Enghien, et termine deuxième du Critérium des 5 ans. Entre-temps, il a réussi l'exploit de rendre 50 mètres dans le prix de Sélection pour le gagner également. En 1984, il commence par une méritoire 4e place dans le prix d'Amérique, remporté par Lurabo. Il sera également 3e du prix de France, 2e du prix de l'Atlantique, et 3e du grand Critérium de vitesse de la Côte-d'Azur à Cagnes-sur-Mer. Il en gagne tout de même une, à nouveau le prix de Sélection, à nouveau en rendant 50 mètres. Mon Tourbillon est l'un des rares trotteurs à avoir réussi le doublé dans le prix de Sélection, et le seul en rendant deux fois 50 mètres.
Deux victoires dans le prix de France
1985, Mon Tourbillon a 7 ans. C'est une grosse année pour lui. Il termine deuxième de Lutin d'Isigny dans le prix d'Amérique. et derrière, il gagne ! A son palmarès cette année-là : le prix de France, le prix de l'Atlantique, le Grand Critérium de vitesse de la Côté-d'Azur ! Rien que ça ! Du coup, son entourage lorgne vers l'étranger aussi. Mon Tourbillon participe à l'Elitloppet, dont il bat le record chrnométrique en remportant sa batterie qualificative... Record re-battu dans la foulée par Minou du Donjon. En finale, Mon Tourbillon termine quatrième. Aux Etats-Unis, il est aligné au départ du Statue Of Liberty, dont il termine deuxième, le vainqueur battant au passage le record du monde chronométrique de 1'11' ' à l'époque. En 1986, à 8 ans donc, Mon Tourbillon a de grosses ambitions au départ du prix d'Amérique... Mais voilà qu'un petit jeune y commence une série invraisemblable, Ourasi. Deuxième, Mon Tourbillon n'a pas démérité, loin s'en faut, mais n'aura donc jamais pu gagner l'épreuve-reine. Il prend tout de même la 2e place du prix de l'Atlantique cette année-là , et gagne le prix de Washington, également à Enghien. Sa dernière performance notable en course est une 3e place, en 1987, dans le Grand critérium de vitesse de la Côte-d'Azur. Toute sa carrière, Mon Tourbillon aura donc été placé sur longues distances, en visant la victoire (et en l'obtenant souvent) sur plus court. Un vrai spécialiste des courtes distances. Sa seconde carrière, au haras, a vu l'étalon souvent utilisé, près de 250 fois. Je n'ai pas vu de véritables champions parmi ses produits, mais en revanche quelque chose m'a frappé : presque tous ont eu des gains. Ce qui est plutôt rare, même les meilleurs étalons génèrent des champions, mais aussi beaucoup d'enfants finalement peu doués pour les courses. Mon Tourbillon n'est pas un père de champion, mais il a permis à nombre de propriétaires d'avoir des satisfactions. Mon Tourbillon est mort en 2001, à l'âge de 23 ans. Les "prix Mon Tourbillon" qui existent pour lui rendre hommage, notamment à Cagnes-sur-Mer, ne sont pas, il faut bien l'avouer, d'un très haut niveau. Nos photos sont issues du site néerlandais http://www.archiefndr.nl. On y voit aussi l'entraîneur-driver Jean-Pierre Viel. Découvrez plus de chevaux de légende sur http://www.zegagnant.com/category/chevauxdelegende.
J'ai déjà un compte.