Actualités hippiques
Avez-vous déjà entendu parler du "cheval qui longe le rail" ? C'est une tactique risquée, car le passage ne s'ouvre pas obligatoirement devant lui au moment voulu. Allez, hop, c'est la fin des soldes, je vous offre deux expressions du jargon hippique en un seul article ! Il est vrai qu'elles se complètent à merveille. Quel est donc ce cheval qui "longe le rail" ? Il s'agit de celui qui, en fait, longe la lice pendant une course, donc qui se trouve à la corde. En revanche, avec cette expression, on comprend aussi qu'il ne mène pas la course, il est dans le peloton, à la corde, sans intention de déboiter à quelque moment que ce soit. Au trot, un driver qui utilise une telle tactique escompte justement que les chevaux qui se trouvent devant lui pendant le parcours vont finir par déboiter, laissant ainsi un espace libre devant dans lequel il espère s'engouffrer : et voilà notre deuxième expression, le passage qui s'ouvre. Une telle tactique comporte évidemment d'énormes risques : le passage peut très bien ne jamais s'ouvrir, ou pas complètement. On peut aussi imaginer que l'animateur de la course finisse par fléchir dans la dernière ligne droite, et donc qu'il gêne tous ceux qui sont derrière lui. Mais elle peut aussi se révéler payante dans une course très rythmée, où les autres concurrents s'épuisent à essayer de prendre la tête, avec un leader qui contre tout et tout le monde, et qui termine en allant légèrement pleine piste, toujours dans l'esprit de contrer : c'est dans ce cas qu'un boulevard finit par s'ouvrir, miraculeusement, côté corde. L'intérêt d'adopter cette tactique, pour le driver, est d'économiser au maximum son trotteur jusqu'au bout : pas d'efforts pour mener, ni pour déboiter, il s'agit juste d'insuffler l'accélération finale. Si le driver en question a un favori dans les mains, c'est presque dommage d'agir ainsi, compte-tenu des risques. En revanche, cette tactique lui permettra peut-être de faire gagner un outsider, donc à belle cote. D'où l'intérêt, pour le parieur, d'observer les courses, notamment sur les vidéos en direct présentées sur ZEturf : il existe tellement de manières de gagner qu'il vaut mieux connaître celle choisie. Un trotteur gagnant après longé le rail aura du mal à répéter, il lui faut des circonstances favorables. En même temps, il sera toujours capable de surprendre quand on ne l'attend pas... Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique.
Le cheval qui longe le rail a besoin d’un passage qui s’ouvre
05/02/2013Avez-vous déjà entendu parler du "cheval qui longe le rail" ? C'est une tactique risquée, car le passage ne s'ouvre pas obligatoirement devant lui au moment voulu. Allez, hop, c'est la fin des soldes, je vous offre deux expressions du jargon hippique en un seul article ! Il est vrai qu'elles se complètent à merveille. Quel est donc ce cheval qui "longe le rail" ? Il s'agit de celui qui, en fait, longe la lice pendant une course, donc qui se trouve à la corde. En revanche, avec cette expression, on comprend aussi qu'il ne mène pas la course, il est dans le peloton, à la corde, sans intention de déboiter à quelque moment que ce soit. Au trot, un driver qui utilise une telle tactique escompte justement que les chevaux qui se trouvent devant lui pendant le parcours vont finir par déboiter, laissant ainsi un espace libre devant dans lequel il espère s'engouffrer : et voilà notre deuxième expression, le passage qui s'ouvre. Une telle tactique comporte évidemment d'énormes risques : le passage peut très bien ne jamais s'ouvrir, ou pas complètement. On peut aussi imaginer que l'animateur de la course finisse par fléchir dans la dernière ligne droite, et donc qu'il gêne tous ceux qui sont derrière lui. Mais elle peut aussi se révéler payante dans une course très rythmée, où les autres concurrents s'épuisent à essayer de prendre la tête, avec un leader qui contre tout et tout le monde, et qui termine en allant légèrement pleine piste, toujours dans l'esprit de contrer : c'est dans ce cas qu'un boulevard finit par s'ouvrir, miraculeusement, côté corde. L'intérêt d'adopter cette tactique, pour le driver, est d'économiser au maximum son trotteur jusqu'au bout : pas d'efforts pour mener, ni pour déboiter, il s'agit juste d'insuffler l'accélération finale. Si le driver en question a un favori dans les mains, c'est presque dommage d'agir ainsi, compte-tenu des risques. En revanche, cette tactique lui permettra peut-être de faire gagner un outsider, donc à belle cote. D'où l'intérêt, pour le parieur, d'observer les courses, notamment sur les vidéos en direct présentées sur ZEturf : il existe tellement de manières de gagner qu'il vaut mieux connaître celle choisie. Un trotteur gagnant après longé le rail aura du mal à répéter, il lui faut des circonstances favorables. En même temps, il sera toujours capable de surprendre quand on ne l'attend pas... Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique.
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