Sébrazac a marqué l'histoire du trot français, même s'il n'a jamais inscrit, par lui-même, son nom au palmarès du prix d'Amérique. Il a remporté de nombreuses courses de groupe (dont quatre groupes I selon mon décompte)... Et il est le père de Général de Pommeau. Entre autres... Très souvent, les chevaux de légende que je vous présente sont incomplets, dans le sens où ils ont soit connu une carrière de course extraordinaire, soit été des étalons hors pair, mais rarement les deux. Sébrazac, lui, mérite doublement sa présence dans cette rubrique. Elevé au haras de l'Orne, Sébrazac est né en 1984. Il est le petit-fils de Kerjacques par son père, et arrière-arrière-petit-fils de Fandango par sa mère : deux grands étalons dans sa généalogie, c'était déjà bien parti. Sa petite taille lui vaut un surnom affectueux de la part de son éleveur, qui l'appelle "le poney". En courses, il commence par prendre une 3e place dans un groupe II à 3 ans, le prix Jacques de Vaulogé. Mais  c'est à l'âge de 4 ans qu'il signe ses premières vraies belles performances. Cette année 1988 le voit ainsi remporter deux groupes I (le prix de l'Etoile, où il est déclaré vainqueur ex aequo avec Rainbow Runner, et le critérium continental), mais aussi un groupe II, le prix Ephrem Houel. Parallèlement, il obtient plusieurs places de bon aloi, avec deux 2es places en groupes II (les prix Gaston Brunet et Marcel Laurent) ainsi qu'une 3e place (prix Octave Douesnel). Il fait ainsi partie des tout meilleurs de sa génération. Il la domine même franchement en 1989 lorsqu'il remporte le critérium des 5 ans. Auparavant, il s'est adjugé un autre groupe I avec le prix de l'Etoile, qu'il gagne cette fois tout seul. Il gagne également trois groupes II à Enghien cette année-là : le prix d'Europe, le prix Jockey et le prix de Buenos-Aires.  Il répète dans le prix de Buenos-Aires en 1990, année où il prend également deux belles 3es places dans le prix de Bourgogne et le prix d'Eté. Sa dernière performance significative en course est une 3e place dans le prix du Bourbonnais en 1991, à 7 ans donc.

Prolifique !

Une très belle carrière de course donc, malgré des échecs répétés dans le prix d'Amérique, où je lui ai trouvé au mieux une 9e place en 1990, loin derrière le vainqueur Ourasi. Mais au haras, le champion se rebiffe. Je lui ai compté pas moins de 927 produits ! Le plus célèbre d'entre eux est lui aussi de petite taille, mais grand par le talent, il s'agit de Général du Pommeau, entre autres vainqueur du prix d'Amérique 2000.  Mais avant, Désirade des Feux avaient montré de beaux moyens, et dans la même génération que Général du Pommeau, il y a également Gébrazac (vainqueur du GNT et du prix René Ballière, entre autres) ou encore Gamine Indienne. Ensuite, les turfistes se souviennent peut-être de Hello Classique, Ideo du Cadran, Le Retour, Lontzac, Lys de Vrie (meilleur au trot monté pour sa part), et j'arrête là cette liste. Sébrazac a disparu en 2010, à l'âge avancé (pour un cheval) de 26 ans. Il laisse derrière lui beaucoup de talents en herbe. Ses petits-enfants étrennent désormais les pistes. La belle histoire du "poney" continue. Découvrez plus de chevaux de légende sur http://www.zegagnant.com/category/chevauxdelegende."/>
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Actualités hippiques

Sébrazac, plusieurs groupes I et une descendance de folie

23/12/2012
image Sébrazac, plusieurs groupes I et une descendance de folie

 

Sébrazac a marqué l'histoire du trot français, même s'il n'a jamais inscrit, par lui-même, son nom au palmarès du prix d'Amérique. Il a remporté de nombreuses courses de groupe (dont quatre groupes I selon mon décompte)... Et il est le père de Général de Pommeau. Entre autres...

Très souvent, les chevaux de légende que je vous présente sont incomplets, dans le sens où ils ont soit connu une carrière de course extraordinaire, soit été des étalons hors pair, mais rarement les deux. Sébrazac, lui, mérite doublement sa présence dans cette rubrique.

Elevé au haras de l'Orne, Sébrazac est né en 1984. Il est le petit-fils de Kerjacques par son père, et arrière-arrière-petit-fils de Fandango par sa mère : deux grands étalons dans sa généalogie, c'était déjà bien parti. Sa petite taille lui vaut un surnom affectueux de la part de son éleveur, qui l'appelle "le poney".

En courses, il commence par prendre une 3e place dans un groupe II à 3 ans, le prix Jacques de Vaulogé. Mais  c'est à l'âge de 4 ans qu'il signe ses premières vraies belles performances. Cette année 1988 le voit ainsi remporter deux groupes I (le prix de l'Etoile, où il est déclaré vainqueur ex aequo avec Rainbow Runner, et le critérium continental), mais aussi un groupe II, le prix Ephrem Houel. Parallèlement, il obtient plusieurs places de bon aloi, avec deux 2es places en groupes II (les prix Gaston Brunet et Marcel Laurent) ainsi qu'une 3e place (prix Octave Douesnel). Il fait ainsi partie des tout meilleurs de sa génération. Il la domine même franchement en 1989 lorsqu'il remporte le critérium des 5 ans. Auparavant, il s'est adjugé un autre groupe I avec le prix de l'Etoile, qu'il gagne cette fois tout seul. Il gagne également trois groupes II à Enghien cette année-là : le prix d'Europe, le prix Jockey et le prix de Buenos-Aires.  Il répète dans le prix de Buenos-Aires en 1990, année où il prend également deux belles 3es places dans le prix de Bourgogne et le prix d'Eté. Sa dernière performance significative en course est une 3e place dans le prix du Bourbonnais en 1991, à 7 ans donc.

Prolifique !

Une très belle carrière de course donc, malgré des échecs répétés dans le prix d'Amérique, où je lui ai trouvé au mieux une 9e place en 1990, loin derrière le vainqueur Ourasi.

Mais au haras, le champion se rebiffe. Je lui ai compté pas moins de 927 produits ! Le plus célèbre d'entre eux est lui aussi de petite taille, mais grand par le talent, il s'agit de Général du Pommeau, entre autres vainqueur du prix d'Amérique 2000.  Mais avant, Désirade des Feux avaient montré de beaux moyens, et dans la même génération que Général du Pommeau, il y a également Gébrazac (vainqueur du GNT et du prix René Ballière, entre autres) ou encore Gamine Indienne. Ensuite, les turfistes se souviennent peut-être de Hello Classique, Ideo du Cadran, Le Retour, Lontzac, Lys de Vrie (meilleur au trot monté pour sa part), et j'arrête là cette liste.

Sébrazac a disparu en 2010, à l'âge avancé (pour un cheval) de 26 ans. Il laisse derrière lui beaucoup de talents en herbe. Ses petits-enfants étrennent désormais les pistes. La belle histoire du "poney" continue.