Un peu de jargon hippique aujourd'hui avec une expression typique de parieur. Le "cheval qui rembourse" est à apparenter à une autre expression que nous avons déjà vue, "l'abonnement". Je vous explique. Un parieur dit qu'un cheval "l'a remboursé". Ou encore que le cheval en question "doit le rembourser" ("doit", dans le sens qu'il a une dette envers lui, le parieur)... Il s'agit en fait du fruit d'une spéculation. En l'occurrence, le parieur en question a pris un abonnement sur un cheval, c'est-à-dire qu'il a décidé de le jouer systématiquement, à chacune de ses sorties. Or, il arrive un moment où les mises deviennent importantes, et où il faut espérer une victoire du cheval en question à forte cote pour pouvoir "se rembourser". C'est cela, le cheval qui rembourse, celui qui, enfin, gagne après une série de mauvaises performances, et qui permet ainsi à celui qui a pris un abonnement sur lui de rentrer dans ses frais. Pour être précis, l'abonnement consiste à suivre un cheval saisonnier. On sait qu'il lui faudra plusieurs courses avant d'être au top, mais on ne sait pas exactement combien, alors on parie sur lui à chaque fois, dès sa rentrée. Le temps qu'il retrouve le rythme, il aligne les zéros, ce qui le rend très attractif à la cote, avec un joli coup à jouer. Seulement voilà, il arrive parfois que le cheval en question ne joue les tocards, comprenez qu'il ne justifie pas la forme saisonnière qu'il est sensé afficher. Dans ce cas, les mises que l'on met sur lui course après course commencent à s'accumuler sans le moindre retour. En fait, le cheval qui rembourse, quelque part, rassure son preneur, mais ne lui rapporte rien d'autre que le fruit de ses mises. En d'autres termes, la spéculation a échoué au sens du profit, mais ça aurait pu être bien pire encore si notre concurrent suivi n'avait jamais daigné justifier ses prises.

Le cheval qui doit de l'argent

Dans le même ordre d'idées, on dit aussi qu'un cheval "doit de l'argent" à son preneur lorsqu'il ne vient même pas le rembourser. Evidemment, la pauvre bête, on ne va pas lui coller des huissiers à la croupe pour autant. Même si c'est vrai que, parfois, l'envie ne manque pas... En savoir plus :http://www.zegagnant.com/un-%C2%AB-abonnement-%C2%BB-avec-un-cheval (notre article déjà publié parlant de l'abonnement). Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique."/>
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Actualités hippiques

Le cheval qui rembourse son preneur

25/09/2012
image Le cheval qui rembourse son preneur

 

Un peu de jargon hippique aujourd'hui avec une expression typique de parieur. Le "cheval qui rembourse" est à apparenter à une autre expression que nous avons déjà vue, "l'abonnement". Je vous explique.

Un parieur dit qu'un cheval "l'a remboursé". Ou encore que le cheval en question "doit le rembourser" ("doit", dans le sens qu'il a une dette envers lui, le parieur)... Il s'agit en fait du fruit d'une spéculation. En l'occurrence, le parieur en question a pris un abonnement sur un cheval, c'est-à-dire qu'il a décidé de le jouer systématiquement, à chacune de ses sorties. Or, il arrive un moment où les mises deviennent importantes, et où il faut espérer une victoire du cheval en question à forte cote pour pouvoir "se rembourser". C'est cela, le cheval qui rembourse, celui qui, enfin, gagne après une série de mauvaises performances, et qui permet ainsi à celui qui a pris un abonnement sur lui de rentrer dans ses frais.

Pour être précis, l'abonnement consiste à suivre un cheval saisonnier. On sait qu'il lui faudra plusieurs courses avant d'être au top, mais on ne sait pas exactement combien, alors on parie sur lui à chaque fois, dès sa rentrée. Le temps qu'il retrouve le rythme, il aligne les zéros, ce qui le rend très attractif à la cote, avec un joli coup à jouer. Seulement voilà, il arrive parfois que le cheval en question ne joue les tocards, comprenez qu'il ne justifie pas la forme saisonnière qu'il est sensé afficher. Dans ce cas, les mises que l'on met sur lui course après course commencent à s'accumuler sans le moindre retour. En fait, le cheval qui rembourse, quelque part, rassure son preneur, mais ne lui rapporte rien d'autre que le fruit de ses mises. En d'autres termes, la spéculation a échoué au sens du profit, mais ça aurait pu être bien pire encore si notre concurrent suivi n'avait jamais daigné justifier ses prises.

Le cheval qui doit de l'argent

Dans le même ordre d'idées, on dit aussi qu'un cheval "doit de l'argent" à son preneur lorsqu'il ne vient même pas le rembourser. Evidemment, la pauvre bête, on ne va pas lui coller des huissiers à la croupe pour autant. Même si c'est vrai que, parfois, l'envie ne manque pas...