La conquête de l’espace hippique permit à Galileo une mise sur orbite peu ordinaire. Né en 1998, ce poulain devenu étalon a connu une odyssée fantastique. Il est notre « cheval de légende » du jour.Galileo est né précisément le 30 mars 1998 en Irlande. Déjà, de naissance, il est un poulain exceptionnel puisque issu de deux grands champions. Sa mère, Urban Sea, a remporté le prix de l’Arc de Triomphe en 1993 (en plus, elle fut une poulinière remarquable ensuite, avec, outre Galileo, un autre immense champion à son actif, Sea The Stars). Et son père, Sadler’s Wells, a non seulement gagné trois groupes I en courses, il fut un chef de race, père de pas moins de 250 vainqueurs de courses de groupes ! Avec une telle ascendance, Galileo ne pouvait que monter au firmament. A l’âge de deux ans, il ne participe qu’à une seule course. Sa première victoire, avec… 14 longueurs d’avance sur le deuxième. Mais c’est en 2001 que Galileo se révéle au monde hippique. Il commence « en douceur » dans les Ballysax Stakes, un groupe III irlandais sur 2000 mètres. Il s’y impose facilement, avec trois longueurs et demie d’avance. Montant en puissance, il gagne ensuite le Stud Derby Trial Derrinstown, un groupe II irlandais sur la même distance, en ayant toutefois dû lutter cette fois. Arrive le Derby d’Epsom 2001, « la » course pour 3 ans outre Manche. L’opposition est de qualité, mais Galileo s’y impose sans coup férir, étant dès lors considéré comme le meilleur vainqueur du Derby de la décennie écoulée. Pour le groupe I suivant, le derby d’Irlande, Galileo reste opposé aux chevaux de sa génération. Il continue de les dominer, étant au passage plébiscité par les parieurs, à tel point que seuls deux chevaux prirent le départ avec une cote inférieure à 20/1.

Un King George 2001 sublime

En juillet, le King George VI and Queen Elizabeth Stakes 2001 voit pour la première fois Galileo, toujours monté par Michael Kinane, opposé à ses aînés. L’opposition est terrible : Anabaa Blue, vainqueur du prix du Jockey Club 2001 est venue tenter sa chance en Angleterre, mais surtout le 5 ans Fantastic Light, mené par Lanfranco Dettori, a de fortes ambitions. Je vous ai mis le lien (en fin d’article) vers la vidéo de cette course, surtout, matez-la ! En début de ligne droite Galileo prend la tête, semble s’envoler, puis est rejoint par Fantastic Light qui semble parti pour le dépasser… C’est à ce moment que Galileo place une seconde accélération, dévastatrice, pour prendre le large. Une énorme émotion. A l’automne, Fantastic Light prend d’ailleurs sa revanche sur Galileo dans les Irish Champion Stakes, d’une tête. Enfin, Galileo échouera plus durement (6e seulement) aux Etats-Unis dans sa tentative dans la Breeders’ Cup. La carrière de course de Galileo s’arrête là, avec au passage un titre honorifique de meilleur 3 ans européen de l’année 2001. Six victoires, une deuxième place, et une 6e pour finir. Au haras, Galileo se montre un excellent continuateur de race de ses parents. Il compte plus de 25 poulains ayant gagné un groupe I, et la série est bien sûr toujours en cours. Citons notamment Nathaniel, vainqueur du King George VI and Queen Elizabeth Stakes 2011, dix ans après Galileo. A la ferme de Coolmore, en Irlande, Galileo fabrique maintenant ses propres satellites… En savoir plus :http://www.youtube.com/watch?v=S50Y25xC6PQ (le « King George » 2001, sublime victoire de Galileo) ; http://www.zegagnant.com/sadler%E2%80%99s-wells-au-nom-du-pere-et-de-tous-les-fils (la saga de Sadler’s Wells sur ZeGagnant). Découvrez plus de chevaux de légende sur http://www.zegagnant.com/category/chevauxdelegende."/>
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Actualités hippiques

En 2001, Galileo évoluait sur une autre planète

01/08/2012
image En 2001, Galileo évoluait sur une autre planète



La conquête de l’espace hippique permit à Galileo une mise sur orbite peu ordinaire. Né en 1998, ce poulain devenu étalon a connu une odyssée fantastique. Il est notre « cheval de légende » du jour.


Galileo est né précisément le 30 mars 1998 en Irlande. Déjà, de naissance, il est un poulain exceptionnel puisque issu de deux grands champions. Sa mère, Urban Sea, a remporté le prix de l’Arc de Triomphe en 1993 (en plus, elle fut une poulinière remarquable ensuite, avec, outre Galileo, un autre immense champion à son actif, Sea The Stars). Et son père, Sadler’s Wells, a non seulement gagné trois groupes I en courses, il fut un chef de race, père de pas moins de 250 vainqueurs de courses de groupes !


Avec une telle ascendance, Galileo ne pouvait que monter au firmament. A l’âge de deux ans, il ne participe qu’à une seule course. Sa première victoire, avec… 14 longueurs d’avance sur le deuxième.


Mais c’est en 2001 que Galileo se révéle au monde hippique. Il commence « en douceur » dans les Ballysax Stakes, un groupe III irlandais sur 2000 mètres. Il s’y impose facilement, avec trois longueurs et demie d’avance. Montant en puissance, il gagne ensuite le Stud Derby Trial Derrinstown, un groupe II irlandais sur la même distance, en ayant toutefois dû lutter cette fois.


Arrive le Derby d’Epsom 2001, « la » course pour 3 ans outre Manche. L’opposition est de qualité, mais Galileo s’y impose sans coup férir, étant dès lors considéré comme le meilleur vainqueur du Derby de la décennie écoulée.Pour le groupe I suivant, le derby d’Irlande, Galileo reste opposé aux chevaux de sa génération. Il continue de les dominer, étant au passage plébiscité par les parieurs, à tel point que seuls deux chevaux prirent le départ avec une cote inférieure à 20/1.


Un King George 2001 sublime


En juillet, le King George VI and Queen Elizabeth Stakes 2001 voit pour la première fois Galileo, toujours monté par Michael Kinane, opposé à ses aînés. L’opposition est terrible : Anabaa Blue, vainqueur du prix du Jockey Club 2001 est venue tenter sa chance en Angleterre, mais surtout le 5 ans Fantastic Light, mené par Lanfranco Dettori, a de fortes ambitions. Je vous ai mis le lien (en fin d’article) vers la vidéo de cette course, surtout, matez-la ! En début de ligne droite Galileo prend la tête, semble s’envoler, puis est rejoint par Fantastic Light qui semble parti pour le dépasser… C’est à ce moment que Galileo place une seconde accélération, dévastatrice, pour prendre le large. Une énorme émotion.


A l’automne, Fantastic Light prend d’ailleurs sa revanche sur Galileo dans les Irish Champion Stakes, d’une tête. Enfin, Galileo échouera plus durement (6e seulement) aux Etats-Unis dans sa tentative dans la Breeders’ Cup. La carrière de course de Galileo s’arrête là, avec au passage un titre honorifique de meilleur 3 ans européen de l’année 2001. Six victoires, une deuxième place, et une 6e pour finir.


Au haras, Galileo se montre un excellent continuateur de race de ses parents. Il compte plus de 25 poulains ayant gagné un groupe I, et la série est bien sûr toujours en cours. Citons notamment Nathaniel, vainqueur du King George VI and Queen Elizabeth Stakes 2011, dix ans après Galileo. A la ferme de Coolmore, en Irlande, Galileo fabrique maintenant ses propres satellites…


En savoir plus : http://www.youtube.com/watch?v=S50Y25xC6PQ (le « King George » 2001, sublime victoire de Galileo)