Cette expression tient-elle du jargon hippique ou plutôt du jargon sportif en général ? On la rencontre en effet dans plusieurs sports avec des courses, comme le cyclisme ou l’athlétisme. Mais peu importe, du moment que cette tactique marche ! Car, « endormir ses adversaires », c’est bien obéir à une tactique de course. Il s’agit de mener la course, d’y imposer un rythme lent, de manière à pouvoir ne pas être pas être rattrapé au moment de l’emballage final, quand tout le monde accélère d’un coup, et le leader le premier. Le fait de mener une course est le plus souvent un désavantage. Mais, comme dirait La Palisse, il faut bien qu’il y ait un leader. Et lorsque le driver ou jockey voit son cheval projeté à l’avant, quelles possibilités lui reste-t-il pour préserver ses chances ? La meilleure d’entre elles est encore d’« endormir ses adversaires ». C’est-à-dire d’adopter un rythme suffisant pour qu’aucun autre concurrent n’ait envie de bouger, mais également suffisamment faible pour préserver ses facultés d’accélération pour le final. Et comme le cheval est en tête, s’il accélère juste avant les autres tout en ayant préservé ses forces, il a de fortes chances de terminer devant les autres. En ayant mené du début à la fin, mais sans pour autant être un super crack, simplement en ayant eu un driver ou jockey astucieux… On dit alors que les adversaires ont été endormis, car ils se réveillent trop tard, le leader a déjà pratiquement gagné, simplement en étant le premier à accélérer dans la phase finale. Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique."/>
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Actualités hippiques

Endormir ses adversaires

31/07/2012
image Endormir ses adversaires

 

Cette expression tient-elle du jargon hippique ou plutôt du jargon sportif en général ? On la rencontre en effet dans plusieurs sports avec des courses, comme le cyclisme ou l’athlétisme. Mais peu importe, du moment que cette tactique marche !

Car, « endormir ses adversaires », c’est bien obéir à une tactique de course. Il s’agit de mener la course, d’y imposer un rythme lent, de manière à pouvoir ne pas être pas être rattrapé au moment de l’emballage final, quand tout le monde accélère d’un coup, et le leader le premier.

Le fait de mener une course est le plus souvent un désavantage. Mais, comme dirait La Palisse, il faut bien qu’il y ait un leader. Et lorsque le driver ou jockey voit son cheval projeté à l’avant, quelles possibilités lui reste-t-il pour préserver ses chances ? La meilleure d’entre elles est encore d’« endormir ses adversaires ». C’est-à-dire d’adopter un rythme suffisant pour qu’aucun autre concurrent n’ait envie de bouger, mais également suffisamment faible pour préserver ses facultés d’accélération pour le final. Et comme le cheval est en tête, s’il accélère juste avant les autres tout en ayant préservé ses forces, il a de fortes chances de terminer devant les autres. En ayant mené du début à la fin, mais sans pour autant être un super crack, simplement en ayant eu un driver ou jockey astucieux…

On dit alors que les adversaires ont été endormis, car ils se réveillent trop tard, le leader a déjà pratiquement gagné, simplement en étant le premier à accélérer dans la phase finale.