Lors de la 5e étape du GNT 2012 qui va se courir au Croisé-Laroche, nous rencontrons le parfait exemple de ce qu’est un mauvais engagement pour un trotteur, en l’occurrence avec celui de Riskaya. L’occasion d’expliquer ce jugement. D’abord, je précise que c’est l’article qui suivra celui-ci qui présentera en détail la course. Là, je veux juste attirer l’attention sur un point en particulier. Les trotteurs, vous le savez, gagnent des gains à chaque course. Je vous ai déjà dit qu’il faut savoir guetter ceux qui sont engagés « à la limite des gains », que ce soit « à la limite du recul » pour ceux du premier échelon, ou « au plafond des gains » pour ceux qui sont à la limite de l’engagement dans la course. Ce que je ne vous ai peut-être pas encore dit, mais qui découle directement de cette première réflexion, c’est qu’un cheval qui se trouve juste au-dessus de la limite du recul, en d’autres termes qui a gagné juste un tout petit peu trop d’euros pour conserver sa place au premier échelon, ce trotteur lui, de facto, est mal engagé. Or, regardez de près la situation de Riskaya dans la course du GNT qui se court ce mercredi (vous avez le lien en fin d’article) : elle a gagné 267 340 € alors que le recul est à 265 000 pour cette course ! 2 340 € de trop, une pacotille, mais qui change tout pour elle : au lieu d’être idéalement engagée au premier poteau, elle se retrouve la moins bien lotie du deuxième, confrontée à des chevaux qui ont des gains très supérieurs à elle (jusqu’à 435 000 € en l’occurrence), et qui donc lui sont en principe supérieurs.

Pour quelques euros de trop

Alors continuez à regarder cet exemple de près. Pour toutes ses dernières courses, Riskaya, qui était auparavant mieux engagée, était déferrée des quatre pieds. Car son entourage estimait qu’elle avait de grandes chances d’obtenir un très bon résultat (ce qu’elle fit d’ailleurs dans la majorité des cas). Mais là, constatant cet engagement presque catastrophique, son entraîneur a préféré ne pas la déferrer (petit rappel : le fait de déferrer un cheval use ses pieds, on ne peut le laisser sans cesse déferrer, surtout s’il court souvent). Donc, pour ces quelque 2 340 €, vous avez une sorte de double peine pour Riskaya : elle part 25 mètres plus loin et en plus elle n’est pas déferrée. Autant dire aux parieurs, qu’au papier, Riskaya n’aura que très peu de chances dans cette course… Je pense tout de même qu’elle peut être intégrée (mais sans obligation) dans un champ réduit ou en toute fin de combinaison car, lors de sa dernière course du GNT à Bordeaux, elle a été fautive au départ avant de repartir du bon pied, mais à l’arrière du peloton, et elle a su remonter pour terminer troisième : donc elle peut remonter un handicap initial. Le problème est qu’en plus ce coup-ci elle ne sera pas déferrée, sans parler (mais nous verrons cela dans le prochain article) d’une opposition sans doute bien supérieure cette fois-ci. Riskaya dans la 5e étape du GNT au Croisé-Laroche, ou le parfait exemple du mauvais engagement… En savoir plus :http://www.zeturf.fr/fr/programmes-et-pronostics/course?id=111851 (les partants de la 5e étape du GNT 2012 au Croisé-Laroche) ; http://www.zegagnant.com/la-qualite-de-l%E2%80%99engagement (article de ZeGagnant sur la qualité de l'engagement). Vous voulez d’autres conseils de jeux ? Vous les trouverez sur http://www.zegagnant.com/category/conseilsdejeux."/>
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Actualités hippiques

Le parfait exemple du mauvais engagement

22/05/2012
image Le parfait exemple du mauvais engagement

 

Lors de la 5e étape du GNT 2012 qui va se courir au Croisé-Laroche, nous rencontrons le parfait exemple de ce qu’est un mauvais engagement pour un trotteur, en l’occurrence avec celui de Riskaya. L’occasion d’expliquer ce jugement.

D’abord, je précise que c’est l’article qui suivra celui-ci qui présentera en détail la course. Là, je veux juste attirer l’attention sur un point en particulier. Les trotteurs, vous le savez, gagnent des gains à chaque course. Je vous ai déjà dit qu’il faut savoir guetter ceux qui sont engagés « à la limite des gains », que ce soit « à la limite du recul » pour ceux du premier échelon, ou « au plafond des gains » pour ceux qui sont à la limite de l’engagement dans la course.

Ce que je ne vous ai peut-être pas encore dit, mais qui découle directement de cette première réflexion, c’est qu’un cheval qui se trouve juste au-dessus de la limite du recul, en d’autres termes qui a gagné juste un tout petit peu trop d’euros pour conserver sa place au premier échelon, ce trotteur lui, de facto, est mal engagé. Or, regardez de près la situation de Riskaya dans la course du GNT qui se court ce mercredi (vous avez le lien en fin d’article) : elle a gagné 267 340 € alors que le recul est à 265 000 pour cette course ! 2 340 € de trop, une pacotille, mais qui change tout pour elle : au lieu d’être idéalement engagée au premier poteau, elle se retrouve la moins bien lotie du deuxième, confrontée à des chevaux qui ont des gains très supérieurs à elle (jusqu’à 435 000 € en l’occurrence), et qui donc lui sont en principe supérieurs.

Pour quelques euros de trop

Alors continuez à regarder cet exemple de près. Pour toutes ses dernières courses, Riskaya, qui était auparavant mieux engagée, était déferrée des quatre pieds. Car son entourage estimait qu’elle avait de grandes chances d’obtenir un très bon résultat (ce qu’elle fit d’ailleurs dans la majorité des cas). Mais là, constatant cet engagement presque catastrophique, son entraîneur a préféré ne pas la déferrer (petit rappel : le fait de déferrer un cheval use ses pieds, on ne peut le laisser sans cesse déferrer, surtout s’il court souvent). Donc, pour ces quelque 2 340 €, vous avez une sorte de double peine pour Riskaya : elle part 25 mètres plus loin et en plus elle n’est pas déferrée.

Autant dire aux parieurs, qu’au papier, Riskaya n’aura que très peu de chances dans cette course… Je pense tout de même qu’elle peut être intégrée (mais sans obligation) dans un champ réduit ou en toute fin de combinaison car, lors de sa dernière course du GNT à Bordeaux, elle a été fautive au départ avant de repartir du bon pied, mais à l’arrière du peloton, et elle a su remonter pour terminer troisième : donc elle peut remonter un handicap initial. Le problème est qu’en plus ce coup-ci elle ne sera pas déferrée, sans parler (mais nous verrons cela dans le prochain article) d’une opposition sans doute bien supérieure cette fois-ci. Riskaya dans la 5e étape du GNT au Croisé-Laroche, ou le parfait exemple du mauvais engagement…

En savoir plus :  https://www.turfoo.fr/programmes-courses/120523/reunion1-le-croise-laroche/course1-prix-genycom---paris-turf/  (les partants de la 5e étape du GNT 2012 au Croisé-Laroche) ; https://www.turfoo.fr/actualites-hippiques/blog-turf/120214/la-qualite-de-lengagement/  (article sur la qualité de l'engagement).