Non, ne vous trompez pas, nous sommes bien dans la rubrique « jargon hippique », pas dans celle dévolue au « tourisme hippique ». Mais il est bien question de « visite d’hippodrome »… Vous avez peut-être entendu cette expression lors du commentaire d’une course. Tel cheval « visite l’hippodrome ». Evidemment, cela ne signifie pas qu’il va, par exemple, aller choisir son box d’affectation lui-même, ou qu’il va reconnaître la piste pour savoir où accélérer. En fait, cette « visite » s’apparente à un autre mot du domaine du tourisme, le « voyage ». On dit d’un cheval de course qu’il visite l’hippodrome lorsqu’il voyage durant tout le parcours à l’extérieur du peloton (parcourant ainsi plus de distance que les autres, qui plus est le plus souvent nez au vent). L’expression est imagée, suffisamment pour que l’on comprenne en l’entendant que le cheval en question n’a pas un comportement qui lui permette d’envisager la gagne. En d’autres termes, soit qu’il est mal conduit par son partenaire, soit qu’il a un caractère tel que le partenaire en question ne parvient pas à le canaliser. Vous l’avez compris, c’est une manière plus poétique de dire que le cheval a un « mauvais parcours »… Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique."/>
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Actualités hippiques

Le cheval qui visite l’hippodrome

17/04/2012
image Le cheval qui visite l’hippodrome

 

Non, ne vous trompez pas, nous sommes bien dans la rubrique « jargon hippique », pas dans celle dévolue au « tourisme hippique ». Mais il est bien question de « visite d’hippodrome »…

Vous avez peut-être entendu cette expression lors du commentaire d’une course. Tel cheval « visite l’hippodrome ». Evidemment, cela ne signifie pas qu’il va, par exemple, aller choisir son box d’affectation lui-même, ou qu’il va reconnaître la piste pour savoir où accélérer.

En fait, cette « visite » s’apparente à un autre mot du domaine du tourisme, le « voyage ».

On dit d’un cheval de course qu’il visite l’hippodrome lorsqu’il voyage durant tout le parcours à l’extérieur du peloton (parcourant ainsi plus de distance que les autres, qui plus est le plus souvent nez au vent). L’expression est imagée, suffisamment pour que l’on comprenne en l’entendant que le cheval en question n’a pas un comportement qui lui permette d’envisager la gagne. En d’autres termes, soit qu’il est mal conduit par son partenaire, soit qu’il a un caractère tel que le partenaire en question ne parvient pas à le canaliser.

Vous l’avez compris, c’est une manière plus poétique de dire que le cheval a un « mauvais parcours »…