Le prix d’Amérique pour les nuls

Si vous êtes turfiste averti, cet article ne vous apprendra sans doute pas grand-chose. En revanche, si vous découvrez les arcanes du turf à l’occasion, par exemple, d’une annonce promotionnelle qui vous dirige vers le prix d’Amérique, alors voici quelques éléments qui vous aideront à mieux comprendre où vous mettez les pieds. Le prix d’Amérique, vous l’avez compris, c’est la course de trot la plus prestigieuse de l’année. Les meilleurs trotteurs français et étrangers s’y affrontent. L’événement est retransmis en direct dans une trentaine de pays. Il a lieu systématiquement le dernier dimanche de janvier, à Vincennes, sur un parcours d’une distance de 2700 mètres que l’on appelle le parcours classique. 18 trotteurs sont au départ.8 d’entre eux (ou moins dans le cas où l’un d’entre eux cumulerait plusieurs entrées) se sont qualifiés grâce à leurs classements dans les quatre courses préparatoires (prix de Bourgogne, Bourbonnais, Bretagne, Belgique, que l’on appelle les « 4 B ») ou leurs victoires dans des courses réservées à une catégorie d’âge particulière (critérium continental et prix Ténor de Baune). Les 10 autres (ou plus s’il y a moins de 8 qualifiés par les courses citées plus haut) sont retenus parmi les pré-engagés selon le critère de leurs gains, ceux-ci étant d’autant plus élevées que les résultats ont été bons.

La victoire particulièrement prisée

L’histoire de la course montre aussi bien des résultats « logiques », où les favoris terminent aux premières places, que des surprises. En principe, il est d’usage de penser que si les favoris doivent se partager le gâteau un jour, c’est celui-là. Mais il existe des contre-exemples, comme l’édition 2010, ou le vainqueur (Oyonnax) mais aussi le deuxième (Quaker Jet) étaient arrivés avec des cotes « énormes ».Il faut bien avoir en tête que le prix d’Amérique est une épreuve sportive, avec des chevaux qui, pour les meilleurs, ont été entraînés toute l’année en vue de cet objectif. C’est LA course qu’il faut avoir à son palmarès, que l’on soit propriétaire du cheval, son entraîneur, son driver… Et bien sûr le cheval lui-même. Si vous lisez cet article jusqu’ici, c’est que vous êtes un profane, alors je vous cite le nom d’un multiple gagnant de prix d’Amérique, Ourasi : vous le connaissez. En revanche si je vous cite le nom d’une de ses sœurs, Vourasie, qui a terminé plusieurs fois deuxième, et donc qui avait aussi des qualités : ce nom-là ne vous dit rien. C’est donc bien la victoire dans le prix d’Amérique qui établit la hiérarchie chez les trotteurs.

Paris en ligne

Aujourd’hui, il est possible de s’intéresser à la course en pariant « comme papa » dans un bar-Pmu, mais aussi tranquillement depuis chez soi en vous connectant à l’un des sites légaux accrédités par l’institution en la matière, l’Arjel. Moi, je vous recommande chaudement ZEturf, car ses rapports sont extrêmement compétitifs en général, et particulièrement le jour du prix d’Amérique, puisque le site en profite pour fêter son anniversaire et propose donc aux parieurs plusieurs offres promotionnelles que l’on peut cumuler.Si vous désirez parier sur cette course et que vous ne savez pas trop comment vous y prendre, je vous invite à tester « hors connexion » le site ZEturf : vous pouvez désormais y simuler votre prise de pari, mais ne le passerez, bien sûr, qu’une fois inscrit et logué. Le blog ZeGagnant a été créé par ZEturf pour expliquer au maximum les arcanes du turf et des paris en ligne. Naviguez-y à loisir, lisez mes articles qui parlent du prix d’Amérique 2012 qui arrive (cela vous permettra d’en dégager les favoris mais aussi quelques bons outsiders), allez aussi lire mes « conseils de jeux », plus généraux, qui vous disent comment appréhender tel type de pari ou tel autre. Je vous mets quelques liens en fin d’article pour vous aider.Et bon prix d’Amérique ! Notre photo est issue du site http://renaudfavier.com.

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