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Actualités hippiques

Le cheval qui aligne les bâtons

02/01/2012
image Le cheval qui aligne les bâtons

Vous lisez le pronostic d’une course et découvrez d’un concurrent qu’il est dit de lui qu’il « aligne les bâtons ». Evidemment, il ne joue avec des bouts de bois avec ses sabots, et allez encore moins penser à un sous-entendus lascif sur la fonction d’étalon.La vérité est tout simplement que le cheval en question aligne les victoires, les « bâtons » en question figurant les nouvelles lignes portées à son palmarès. En d’autres termes, le cheval est en très grande forme, et repousse ses limites à chaque course, montant sensiblement de catégorie à chaque fois, que ce soit en raison des gains qu’il acquiert au trot, ou du poids et de la valeur handicap qu’il obtient en gagnant au galop.Pour le parieur, un tel cheval représente une sorte de mystère. Le premier réflexe consiste à vouloir profiter de sa forme, et donc à le jouer à nouveau gagnant. En même temps, il faut bien considérer qu’un niveau de forme est fait pour s’émousser au fil du temps d’une part, et d’autre part qu’en gagnant le cheval monte de niveau à chaque fois, fusse petite étape par petite étape : il va donc finir par trouver sur son chemin des adversaires aussi coriaces que lui, si ce n’est plus.

Ses limites sont inconnues

Alors que faire ? Le mieux est encore de se référer aux courses précédentes. Et se poser la question : le cheval a-t-il gagné avec suffisamment de marge que l’on puisse considérer qu’il peut monter de catégorie sans problème ? Vous pouvez aussi tenter de décrypter le commentaire émis en pronostic. Si vous lisez quelque chose dans le style de « ses limites sont inconnues » (autre expression jargon, aujourd’hui je vous en offre deux dans un seul article), cela signifie que le cheval a certainement encore de la marge et qu’il peut à nouveau gagner. En revanche, un commentaire dans le style « monte sérieusement de catégorie » (tout est dans le « sérieusement ») sous-entend que le calibre des adversaires à venir est bien (trop) supérieur à celui de ceux de la course précédente.En même temps, il arrive qu’il y ait parfois des surprises. Si vous vous fiez aux chronos par exemple, un cheval peut avoir gagné avec un chrono très moyen (et donc a priori éprouver des difficultés face à des adversaires plus ardus)… Mais aussi parce que son jockey ou driver ne l’aura pas obligé à aller au bout de ses forces : dans ce dernier cas, le concurrent en question est parfaitement à même d’améliorer son chrono si les conditions de course l’y poussent.En résumé, le cheval qui reste sur une série de victoires n’est pas un coup si sûr qu’il y paraît ; mais ce n’est pas parce qu’il monte de catégorie qu’il faut l’éliminer d’emblée non plus. Dans ce cas, comme dans tous les autres, la finesse du turf consiste à bien soupeser tous les éléments que l’on a à disposition.