Le jeu de couverture
14/11/2011
Voilà une expression que j’ai déjà utilisée, mais que je n’ai pas pris encore le temps d’expliquer. Il est temps de combler cette lacune : voici ce qu’est un « jeu de couverture ».Il s’agit cette fois davantage d’un jargon de paris que d’un jargon à proprement hippique. En fait, savoir utiliser un « jeu de couverture », cela revient à assurer ses arrières.Je vous explique par l’exemple. Vous faites le papier d’une course. Le 4 vous paraît être la base à ne pas manquer. Vous le jouer donc sous différentes formes, en simple gagnant et placé, ainsi qu’en base de jumelé et trio, par exemple. Et puis, en même temps, vous pensez à la course précédente, que vous venez de voir, en direct et commentée, sur ZEturf, où vous avez le favori faire une bonne course mais finalement terminer 4e. Alors vous vous dites qu’il faut vous « couvrir », user d’un « jeu de couverture », qui vous permette de récupérer une partie de la mise si votre 4 venait à échouer de très peu pour les places. C’est là que vous le jouez également en ZeCouillon. Oh, en misant moins que pour les autres paris. Mais au moins, s’il termine 4e, vous n’aurez pas tout perdu.
ZeCouillon et Ze2/4, les bonnes couvertures
Le ZeCouillon, qui consiste à jouer sur le 4e d’une course, représente le jeu de couverture par excellence. Moi, j'aime bien assurer le coup quand je joue en simple. Pour 8 euros de mise par exemple, je joue 2 fois gagnant, 5 fois fois placé et une fois en ZeCouillon. Si le cheval gagne, c'est un joli coup, et s'il n'est « que » placé ou « que » quatrième, je m'en tire honorablement aussi.Mais il n’est pas le seul. Le Ze2/4 peut également être utilisé comme jeu de couverture. Si vous avez l’habitude de jouer en jumelés, et que vous craignez d’enrager si l’un de vos deux chevaux finit quatrième, alors ajouter une pièce sur le Ze2/4 (qui lui consiste à trouver deux chevaux parmi les quatre premiers). Qui plus est, vous verrez à l’usage, les rapports du Ze2/4 sont souvent suffisamment conséquents pour vous rembourser vos autres tentatives.Etymologiquement, le fait de « se couvrir » vise à éviter de prendre froid. Dans le jargon des paris, c’est un peu la même chose : une manière de pouvoir se rassurer si le raisonnement était juste, mais malheureusement le cheval aussi. Vous verrez, jouer avec une couverture, ça « sauve le coup » plus d’une fois !Pardon pour cette photo en trompe-l’œil : non, le jeu de couverture n’a rien à voir avec la couverture que l’on pose sur le dos du cheval après une course ou un échauffement.Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique/.