Comment Cheval Avenir prend en charge les chevaux blessés

L’association Cheval Avenir ne se contente pas de récupérer des chevaux en fin de carrière de course pour leur donner une nouvelle vie en les recasant en tant que chevaux de loisir. Elle prend aussi en charge des chevaux blessés, ceux dont on sait qu’ils peuvent être soignés mais qu’ils ne retrouveront plus le haut niveau. Les fractures et les tendinites sont courantes chez les purs-sangs. Plus qu’on ne croit. Bien sûr il y a les chutes sur les courses d’obstacles, mais même en plat, des blessures peuvent arriver. Tous les chevaux dont on sait qu’ils ne pourront se remettre sont euthanasiés. En revanche, un cheval blessé dans le bas de la jambe, entre le boulet et le genou, peut être soigné, sachant que ça lui vaudra près d’une année d’indisponibilité ce qui est le plus souvent synonyme de fin de carrière de course.J’arrête tout de suite ceux qui voudraient apparenter le monde des courses à de la boucherie : sans ces courses, il n’y aurait pas un élevage aussi important, et plusieurs races de chevaux finiraient par disparaître. Les courses permettent de maintenir un nombre important d’éleveurs (sans parler de tous les emplois induits) et sont donc favorables à la race chevaline, ainsi qu’au paysage rural entretenu par les professionnels du milieu hippique.

De la convalescence au loisir

Seulement voilà, la vérité consiste aussi à dire que lorsque des athlètes de haut niveau sont lancés à toute vitesse, ils risquent la blessure. Etant donné le gabarit imposant du cheval, une bonne partie de ces accidents n’autorise malheureusement pas sa guérison. Pour les autres, les tout meilleurs seront couvés dans l’espoir d’un retour sur les pistes. Ceux qui restent peuvent donc espérer qu’une association telle Cheval Avenir ne vienne les accueillir pour prendre le temps de les remettre sur pied avant de leur rechercher un nouveau propriétaire qui les utilisera en cheval de loisir, comprenez en compagnon de promenade, sans aucune excentricité athlétique.« Pour une fracture, explique Claude, fondatrice de l’association, un cheval doit rester 3 mois dans son box au moins, parfois 6 mois. Puis il va dans un paddock de 10 mètres sur 10 mètres pendant un mois, puis on élargit ce paddock, avant qu’il puisse retrouver le pré. Dans le cas d’une tendinite ou d’un claquage, les durées de chaque étape sont différentes, mais finalement, dans les deux cas, il faut compter à peu près un an pour remettre le cheval d’aplomb. Nous suivons le protocole vétérinaire. Et après, plus question de courses, de sport équestre. Nous lui trouvons un propriétaire qui l’utilisera en loisir uniquement. Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de retour. Pourvu que ça dure… »

Partenariat pérenne avec ZEturf

Cheval Avenir dispose de 5 boxes. Ils sont toujours pleins (les entraîneurs connaissent Cheval Avenir et n'hésitent pas à appeler Claude pour savoir si elle a de la place), ce qui signifie que 10 à 15 chevaux blessés par an passent par là. Evidemment, tout cela présente des frais pour une association. « Remettre un cheval sur pied, lorsqu’il n’y a pas de chirurgie, représente près de 500 € en frais en radios ou échographies. En revanche, l’ardoise s’alourdit de suite s’il faut une intervention chirurgicale à cause de fragments d’os… »Reconnue d’intérêt général, l’association Cheval Avenir vit grâce aux dons. Par ailleurs, l’opérateur de paris en ligne ZEturf poursuit fidèlement, depuis plusieurs années, son partenariat avec elle. Les uns et les autres (évidemment en ajoutant l'action des bénévoles) lui permettent de poursuivre son action, que tous les amoureux du cheval ne peuvent qu’apprécier.En savoir plus : http://www.zegagnant.com/tag/cheval-avenir/ (retrouvez sur ce lien tous les articles de ZeGagnant à propos de Cheval Avenir et de son partenariat avec ZEturf) ; http://www.cheval-avenir.com (le site de l’association Cheval Avenir).Cet article vous a plu ? D’autres articles sont disponibles sur le blog www.zegagnant.com.