Le cheval froid peut l’être aussi en été

Vous entendez parler de « cheval froid » et vous vous dites « l’hiver arrive ». Alors que cela n’a aucun rapport. Cette expression du jargon hippique désigne en fait un concurrent qui n’accepte de se livrer que son jockey le sollicite.Les chevaux sont des êtres vivants, avec leur caractère, leur manière d’avancer en course. Certains prennent naturellement de la vitesse s’ils sentent que les concurrents autour se mettent à bouger, d’autres ont tendance à aller de l’avant et doivent être « calmés » par leurs jockeys pour éviter qu’ils ne s’essoufflent avant le terme de la course…D’autres, enfin, paraissent insensibles au rythme de la course, gardent le leur. Les chevaux froids appartiennent à cette dernière catégorie. Les jockeys doivent donc savoir les solliciter, avec plus ou moins d’insistance, pour les réveiller. C’est le cas bien sûr en fin de course pour le sprint final, mais parfois également pendant la course pour éviter que le cheval froid en question ne se fasse trop doubler et doive partir de trop loin pour l’ultime effort.

Le savoir-faire du jockey

Cela sous-entend également tout le métier que doit posséder le jockey, qui bien souvent court toutes les demi-heures, et avec des chevaux aux caractères différents, en sachant s’adapter à chaque fois. Au-delà des consignes de course de l’entraîneur à suivre, il doit également intégrer le comportement du cheval pour pouvoir appliquer la tactique demandée.J’imagine ainsi que partir devant et animer la course avec un cheval froid réclame pour le moins une bonne claque sur les fesses pour démarrer, ce qui fait que, le plus souvent, entraîneur et jockey s’entendront pour une tactique plus attentiste avec un tel cheval.Retrouvez tous les articles sur le jargon hippique sur http://www.zegagnant.com/category/jargonhippique/.