Le cheval qui sait lire et écrire
22/08/2011
Ça devient tellement dur de devenir cheval de course qu’il faut désormais passer par des épreuves annexes… Non ! Je plaisante. Quand le jargon hippique faire dire à un pronostiqueur qu’un cheval sait lire et écrire, c’est évidemment à prendre au figuré !Bon, je sais, parfois, quand vous voyez le cheval que vous avez joué aller chercher la victoire alors qu’il était mal parti, vous avez envie de lui demander un autographe. Mais tout de même, il n’ira pas vous le signer, même si vous lui dites que vous êtes zeturfiste et que vous parlez cheval…En fait, on dit d’un cheval qu’il sait lire et écrire lorsque l’on estime qu’il connait son métier (autre expression du jargon hippique équivalente que nous avons déjà vue, je vous ai mis un lien en fin d’article), c’est-à-dire lorsqu’il répond sans rechigner aux sollicitations de son jockey ou driver, lorsque ce dernier peut aussi bien lui demander de mener une course que d’attendre le moment propice pour jaillir…
Une candidature sérieuse
C’est donc l’expérience de la course qui est mise en avant, mais aussi l’observation du concurrent en question car tous les chevaux, même en vieillissant, ne peuvent pas être affublés d’un « il sait lire et écrire ». Pour le parieur, cette expression est synonyme de base possible, en tout cas d’un concurrent dont il faut examiner de près la candidature.Enfin, rassurez-vous, c’est bien un être humain qui vous propose ces modestes lignes, nous n’en sommes pas encore au point de faire signer nos articles par des chevaux. Mais qui sait, plus tard…En savoir plus : http://www.zegagnant.com/le-cheval-qui-doit-%C2%AB-apprendre-son-metier-%C2%BB/ (expression du jargon hippique relativement proche) ; http://www.zegagnant.com/enfin-l%E2%80%99interview-directe-du-cheval/ (l’origine du slogan « nous on parle cheval »).