Pousser un cheval
13/06/2011
J’avoue, cela m’est arrivé plus d’une fois, et encore aujourd’hui, y compris tout seul chez moi alors que j’ai effectué mes paris en ligne, en regardant la vidéo de la course en direct sur ZEturf.
Attitude puérile ? Sans aucun doute, mais le fait de « jouer » n’en est-il pas une aussi ? Autant assumer et aller jusqu’au bout, et autoriser nos voisins à profiter des « allez, maintenant, maintenant, accélère, accélère bon Dieu ! », ce qui a aussi pour effet de bien déstresser, de s’extérioriser, après une journée de dur labeur par exemple.
Dans le jargon hippique, cette attitude de soutien sonore s’appelle « pousser un cheval ». On le « pousse » à devenir meilleur, à aller plus vite, à gagner. L’image est jolie, elle donne l’impression d’un soutien actif. Dans le même ordre d’idées, l’expression proche « soutenir un cheval » signifie que l’on va parier dessus, et le « pousser » ensuite. Quand je dis, « je vais soutenir tel concurrent », mes interlocuteurs savent que je vais miser dessus, et risquer ensuite d’assourdir mon environnement proche au moment de la dernière ligne droite. Certains Asiatiques prônent une expression orale libératoire, les turfistes ont trouvé la leur !
Photo issue de la page Facebook