La toute première chance théorique
09/05/2011Dans la vie courante, vous savez que l’utilisation de l’adverbe « théoriquement » implique le résultat d’un raisonnement qui n’est pas encore vérifié par la pratique. Dans le jargon hippique, il est ainsi question de « première chance théorique », voire de « toute première chance théorique ». C’est un peu la même chose, à savoir que le pronostiqueur qui estime qu’un cheval possède une « toute première chance théorique » se réfère à une analyse personnelle sûrement pertinente, mais qui réclame une démonstration sur la piste.
Un cheval désigné comme « toute première chance théorique » ne fait l’objet d’aucun tuyau, d’aucune information venue de son entourage. Le raisonnement qui pousse à lui faire confiance ne vient que de la lecture de ses résultats. Par exemple, le cheval A a battu le cheval B, puis le cheval B a battu le cheval C, donc, théoriquement, le cheval A devrait battre le cheval C. Ou encore, chacun des adversaires du jour ont déjà subi la loi de notre prétendant, et devraient la subir à nouveau, malgré des conditions différentes.
Oui mais voilà , la différence entre un penalty (un coup sûr) et une première chance théorique, c’est justement cela, les conditions de course. Une nuance dont le parieur devra tenir compte, bien sûr en intégrant le concurrent en question dans ses combinaisons, mais sans pour autant « matraquer » sur les mises.