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Actualités hippiques

Le coup de maître de Peintre Célèbre

04/03/2011
image Le coup de maître de Peintre Célèbre


S’il a existé un galopeur qui n’était pas du genre à s’emmêler les pinceaux, il s’agissait bien de Peintre Célèbre. Largement digne de figurer dans notre rubrique consacrée aux chevaux de légende, Peintre Célèbre, dépendant de l’écurie renommée d’Alec Wildenstein et entraîné par André Fabre, a réalisé une année 1997 – celle de ses 3 ans – en tous points formidable. Il faut dire que cette « flèche dorée, sculptural alezan » (selon un article du fameux journaliste hippique Homeric écrit justement en 1997 pour Libération) avait de qui tenir. Peintre Célèbre était le petit-fils de Northern Dancer, étalon inégalé au haras de l’histoire des galopeurs, et le fils de Nureyev, lui-même père d’une trentaine de lauréats de groupes I.
Pratiquement tout son palmarès, après une année de 2 ans où il montra des moyens mais sans plus, tient dans son année de 3 ans, 1997. Il a remporté ainsi, chronologiquement, le prix Grefhule, le prix du Jockey Club, le Grand Prix de Paris, et enfin le prix de l’Arc de Triomphe. Au-delà de ces victoires, déjà resplendissantes en elles-mêmes, c’est surtout par son style caractéristique que Peintre Célèbre a marqué les esprits. Et c’est encore ses adversaires qui en parlent le mieux, ainsi le jockey Dominique Bœuf, qui montait pourtant un autre champion, Hélissio, lors de l’Arc de Triomphe 1997, devait dire juste après la course : « Le vainqueur est un phénomène, je ne l’ai même pas vu passer tellement il allait vite ! ». Le vainqueur en question, Peintre Célèbre, monté par Olivier Peslier, venait de s’imposer de cinq longueurs, de manière fulgurante, en établissant au passage un nouveau record chronométrique pour la course. Cette vitesse finale était en fait due à une capacité rarissime, une double accélération laissant sur place les adversaires les plus vaillants. Sacré meilleur cheval européen de l’année 1997, Peintre Célèbre ne put malheureusement poursuivre sa carrière en course étant blessé dès début 1998. Il lui restait alors le haras, tel papa et grand-papa, où il eut le bon goût de fournir une dizaine de lauréats de groupes 1, et cela partout dans le monde : sa renommée étant mondiale, les juments qui lui furent offertes venaient de partout. Heureux étalon, n’est-ce pas ?

Notre photo figure sur plusieurs sites et blogs sans être signée. DR.