Tous les crédits que l?on accorde à un cheval
21/02/2011
Il y a d’abord cette expression, que le jargon hippique emprunte à son voisin le jargon sportif, qui veut que l’on « crédite un cheval d’un (bon) chrono ». Vous l’avez lue ou entendue, cette expression, plus d’une fois, déclinée ou conjuguée de différentes manières. Par exemple : « crédité d’un record de 1’16 sur 2700 mètres, tel concurrent semble limité dans ce lot »…
Mais il y a mieux, comme crédit. Car il est question du « compte en banque » du cheval ! Vous vous imaginez faire la queue pour un guichet derrière un cheval de course ? Pourtant, on dit bel et bien des chevaux de course qu’ils ont un compte en banque, il s’agit en fait du cumul de ses gains en course.
A propos de gains justement, une autre expression consiste à dire d’un concurrent qu’il est au « plafond des gains », ou encore à la « limite des gains » : comprenez que le cheval en question ne rentre dans les critères de gains de la course que pour quelques euros. Par exemple, la course est prévue pour des chevaux ayant gagné moins de 170 000 €, on dira d’un cheval dont le « compte en banque » est de 169 500 qu’il est positionné au « plafond des gains ». Et si jamais, pour la même course, ce « compte en banque » affiche 169 950, alors il s’agira d’un « engagement en or », certains commentateurs précisant « en or massif ».
Pour le parieur, il paraît évident qu’un cheval « au plafond des gains », et a fortiori bénéficiant d’un « engagement en or massif » doit être considéré… avec intérêt !
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