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Actualités hippiques

Nez au vent

07/02/2011
image Nez au vent


Cette expression, vous l’entendez le plus souvent en écoutant un commentaire de course (comme par exemple sur ZEturf où chaque course française est montrée en vidéo et commentée en direct). Un concurrent se retrouve ainsi, entendez-vous, « nez eu vent ». Vous comprenez par déduction qu’il est en fait en position précaire, et vous avez raison. Car quand un cheval est « nez au vent », cela signifie qu’il n’est pas à l’abri dans le peloton, mais au contraire qu’il mène, sans être pour autant dans la position la plus avantageuse dans ce cas-là, celle de la corde (pour le concurrent qui se trouve en tête, on dit qu’il est « tête et corde », lire ici : http://www.zeturf.fr/fr/blog/tete-et-corde%E2%80%A6/).
Ce cheval court donc en épaisseur, et ses naseaux doivent fendre l’air, d’où l’expression typique du jargon hippique. Qui plus est, cette situation peu avantageuse (à chaque virage, le cheval doit courir plus, sans avoir le choix de la trajectoire, tout en ouvrant la route à ceux qui le suivent) se conclut quasi systématiquement par un très mauvais classement. Pour prendre un exemple concret et récent, dans le dernier prix d’Amérique, Nuit Torride s’est retrouvée nez au vent à l’extérieur de Maharajah, en troisième épaisseur, sans jamais parvenir à le dépasser, et donc en s’épuisant pour finalement ne pas participer à l’arrivée (la vidéo se trouve sur le net notamment ici : http://www.youtube.com/watch?v=VB2Ibfu9hfs, l’illustration de cet article est un arrêt sur image de cette vidéo, sur lequel j’ai cerclé de rouge Nuit Torride). Car c’est tout l’enjeu d’un driver ayant son cheval ainsi positionné nez au vent : il doit absolument lui demander un effort pour passer devant, en espérant alors pouvoir ralentir et reposer son partenaire avant la joute finale… Sinon, il est cuit, la course va se poursuivre sans lui ! Et, évidemment, son opposant à l’intérieur n’a aucun intérêt à le laisser passer, donc il essaye, autre expression du jargon hippique, de le « contrer », c’est-à-dire d’aller au moins aussi rapidement jusqu’à écœurement de l’attaquant qui ne peut ainsi jamais se rabattre en tête.