En cas de défaillance des favoris
06/12/2010
Au-delà de la forme, attardons-nous un instant sur ce concurrent capable de bien finir « en cas de défaillance des favoris ». Le plus souvent, on lui reconnaît une qualité, d’être peu fautif. Rarement transcendant, mais peu fautif, donc quelque part sûr de finir la course. Et ce genre de cheval a effectivement le droit d’être un jour devant les autres. Il suffit que deux favoris se donnent une lutte sans merci à l’avant et qu’ils finissent par céder l’un et l’autre, cas de figure qui se présente finalement relativement souvent, ou encore que l’on assiste à une course à l’inverse sans aucun train, avec des relais au leadership, lesquels relais peuvent contribuer à enfermer des concurrents ayant trop attendus, trop certains de bien finir, mais qui se retrouvent en définitive piégés, incapables de sortir du peloton.
Alors, chers amis parieurs, quand vous lisez ou entendez « en cas de défaillance des favoris », vous saurez que vous aurez affaire à un outsider, donc à traiter comme tel dans vos jeux : une petite pièce pour le fun, ou dans un champ réduit.