A Nantes, on peut suivre les courses en minibus

L’étape du Grand National du Trot 2010 (GNT 2010) d’aujourd’hui à Nantes nous permet de nous arrêter dans cette cité du sud de la Bretagne pour notre rubrique consacrée au tourisme hippique. En fait, pour celui qui découvre le milieu des courses, j’ai l’impression que quelque part l’idéal serait de commencer par une visite à Nantes… Pour mes recherches pour cet article, j’ai eu au téléphone Michel Bodiguel (très disponible, je le remercie), président de l’hippodrome. Il m’a littéralement mis l’eau à la bouche.
Ainsi, sur réservation préalable (il faut représenter un groupe d’au moins une dizaine de personnes, et s’adresser au 024074197, ou par mail à [email protected]), il est possible de profiter à fond d’une journée aux courses, en vertu d’une politique d’accueil, et notamment des familles, particulièrement vive sur l’hippodrome du Petit Port. Pour chaque course, le groupe est installé dans un minibus et peut donc suivre le peloton au plus près, depuis le bord de la piste ! Un peu comme les commissaires de pistes. Une véritable aubaine, un moyen formidable de se rendre compte au mieux des tactiques de course, des frottements dans le peloton, des accélérations… Et entre les courses, le groupe en question est invité à visiter les coulisses des courses, à savoir les installations, les écuries, la régie vidéo, la salle des commissaires, les vétérinaires, les contrôles antidopage… « Un jour de courses, près de 120 personnes travaillent sur l’hippodrome », commente notre interlocuteur. Et le tout, tenez-vous bien, est un service gratuit ! Seule l’entrée de l’hippodrome sera demandée « avec une politique tarifaire qui avantage les familles, puisque l’entrée seule est à 5 euros, l’entrée d’un couple à 6 euros, et c’est gratuit pour les moins de 18 ans ». Avec humour, Michel Bodiguel ajoute : « On se doute qu’il y a des Pacs qui doivent se nouer à l’entrée et se dénouer ensuite, mais on ne contrôle pas les couples, nous préférons les accueillir ».
Là dites-moi, un jour aux courses dans ces conditions, ça ne se refuse pas, n’est-ce pas ? Hé bien ce n’est pas tout ! Pour votre tourisme hippique, sachez qu’il y a peu d’entraîneurs connus installés dans la région. En revanche, il y a des éleveurs, notamment de purs-sangs, par exemple du côté de La Chapelle-sur-Erdre, à moins de 10 kilomètres au nord de Nantes, qui eux aussi peuvent ouvrir leurs portes sur demande.
Mais plutôt que de les rechercher, l’option de facilité est encore de s’en remettre à nos organisateurs de visites de l’hippodrome. En effet, sur demande aux coordonnées citées plus haut, il est tout à fait envisageable d’occuper le minibus le samedi à faire le tour des haras d’éleveurs, mais aussi de producteurs de vins locaux (histoire d’agrémenter, rien de tel qu’un verre de muscadet ou de gros plant, n’est-ce pas ?), et d’être sur l’hippodrome le dimanche dans les conditions que je viens de vous donner.
Si, après un week-end pareil, vous ne devenez pas amoureux des courses…

Notre photo est issue du site internet de l’hippodrome, http://www.hipponantes-courses.com.