Faute d’essence, les chevaux, eux, ont du gaz !

Allez, sourions un peu de l’actualité en pensant à l’expression du jargon hippique que je tiens à vous expliquer aujourd’hui. N’avez-vous jamais entendu ou lu qu’un cheval « a du gaz » ? Est-ce un heureux veinard qui fait fi des pénuries énergétiques du moment avec un filon personnel ? Evidemment non, même s’il serait quelque part plaisant d’imaginer l’un des objets de nos paris trouver ainsi la parade à bien des embouteillages.

En fait, cette expression, vous la rencontrerez le plus souvent lors du commentaire d’une course, pendant la course en elle-même. On dit d’un cheval qu’il « a du gaz » lorsque l’on ressent qu’il peut enclencher une vitesse supérieure à tout moment, sur simple sollicitation de son jockey ou driver. Le plus souvent, un tel cheval est remarqué en étant visiblement à l’abri, dans le sillage d’un adversaire. Et la plus grande difficulté alors pour son partenaire sera de réussir à le sortir de ce sillage et de lui permettre d’extérioriser ces ressources par une accélération fulgurante, le tout sans se mettre à la faute dans le cas du trot.

Savoir que, sur les hippodromes au moins, on trouve des concurrents ayant tant d’énergie qu’ils peuvent se permettre d’accélérer, ça fait plaisir, non, vu le contexte actuel ?

Notre photo est issue du site http://www.car-collector.net/article-35257160.html et représente une carte postale humoristique datant de 1973.